J’espère que vous garderez de ces vacances un souvenir agréable, malgré un été souvent maussade.
Nous avons vécu des moments très réussis : je pense par exemple à la croisière sur le Douro ou les spectacles du Puy du Fou.
Les amateurs de sport et les amoureux de performances ont pu se régaler avec la coupe d’Europe de foot, le Tour de France et enfin les magnifiques Jeux Olympiques avec pour cadre naturel les plus beaux monuments de Paris.
Après avoir eu la tête dans les étoiles, revenons sur terre.
Les Français vont retrouver leurs problèmes politiques et nous, nous attendons avec impatience la formation de tous nos gouvernements et leurs programmes. Si, pendant les JO ou un autre tournoi, il nous est arrivé d’utiliser notre smartphone pour connaître quelques résultats ou revoir des images inoubliables comme la finale du saut à la perche, n’oublions pas qu’Internet est la meilleure et la pire des choses.
Régulièrement, au JT, les journalistes nous mettent en garde contre des tentatives d’escroquerie, le cyberharcèlement ou le piratage de comptes.
L’Internet est une formidable invention. Nous avons aujourd’hui accès en quelques clics à des millions d’informations aussi bien sur l’actualité que sur des savoirs anciens et académiques. Les dictionnaires d’autrefois sont dépassés. Nous bénéficions de services en ligne : banques, réservations de spectacles, de vacances, achats de produits difficilement trouvables en magasin. Mais l’Internet est aussi un véritable danger pour tous les âges.
L’Arc, en tant que mouvement de Recherche et Action culturelles, se doit de participer à la défense de ses membres et de toute personne intéressée, contre ces dangers. Alain Rikir donnera une conférence sur ce sujet en septembre.
Après cette conférence, nous aurons l’occasion de nous détendre avec les liégeoiseries. Dans un nouveau répertoire, Paul-Henri Thomsin nous fait sentir la spécificité de notre français marqué par le substrat wallon. Chez nous, même celui qui se pique de parler correctement le français, c’est-à-dire à la manière française, ne peut s’empêcher d’utiliser quelques tournures wallonnes, volontairement ou involontairement.
Des auteurs ont su célébrer les caractéristiques linguistiques et humaines de leur région. Je pense à Marcel Pagnol. Si nous n’avons pas encore de Pagnol liégeois, il existe un auteur de chez nous qui situe le cadre de toutes ses intrigues en Wallonie : Liège, Malmedy, Eupen, etc.
C’est Armel Job. Si vous ne le connaissez pas, je vous en recommande la lecture.
Bonne rentrée à toutes et tous.
Francis Mordant