Alors que les Ukrainiens périssent sous les bombes russes, le monde se préoccupe plus des privations que cette guerre entraîne, que du sort de ces pauvres gens. Carburants, nourriture, équipements divers…, tout devient cher et plus rare. Après la covid et les inondations dans notre région, c’est un troisième choc qui nous atteint en quelques mois, et nous ébranle dans nos certitudes.

Serait-ce la fin d’un monde qui nous a fait tellement progresser depuis le début des années 50 ? Ou n’est-ce qu’un rééquilibrage quand on compare notre mode de vie à celui de tant d’humains en Afrique ou en Asie ? Nous devons nous interroger. Chacun !

Notre association doit aussi se poser des questions. Nos grands voyages à l’autre bout du monde, devons-nous encore les proposer à nos membres ? Sans parler des questions financières, ne devons-nous pas réfléchir en termes climatiques et aux conséquences de ces longs déplacements en avion ?

Nous vivons dans un magnifique pays où tant de belles choses restent à découvrir. L’Europe, les pays proches, regorgent de monuments, de villages, de sites, de nature assurément riches et variés qu’on pourrait certainement les visiter et faire le bonheur de tous en utilisant des transports en commun plus respectueux de l’environnement.
Peut-être trouverez-vous étrange qu’un organisateur de voyages écrive cela ! En réalité, je plaide pour les voyages en groupe car un car de 48 personnes pollue moins que 12 voitures de quatre personnes, voire plus, de deux personnes.

Cette réflexion, nous devons avoir le courage de la mener au sein du conseil d’administration.

Certes, le monde ne s’est pas fait en un jour. Dieu en a mis six, puis il s’est reposé. Ce n’est pas encore ce soir que nous ne prendrons plus l’avion, mais il faut y penser pour demain.

Sur cela, je vous souhaite un bel été, avec beaucoup de soleil et de temps en temps un peu de pluie pour nos agriculteurs et nos jardiniers.

Au plaisir de vous revoir bientôt.

Bien amicalement.

J. MORDANT