En 1992, le 24 novembre, la Reine Elisabeth II prononce un discours resté célèbre au cours duquel elle déclare que l’année 1992 fut une « annus horribilis ». La traduction est facile. Elle faisait allusion aux problèmes familiaux qu’avait connus sa famille, et aussi à l’incendie du château de Windsor, une de ses résidences favorites.
Je pourrais utiliser cette même expression pour qualifier cette année 2020. Je ne pense pas seulement aux (non-) activités de l’ARC, élément anecdotique par rapport aux nombreux décès et malades qu’a amenés l’épidémie.
Mais ne nous laissons pas abattre. Organisons la résistance. Et c’est à cet effet que nous avons placé en première page la photo de la crèche de l’Eglise de Plombières. C’est un symbole d’espérance ; il faut l’ancrer dans nos cœurs.
Même si la fête de Noël et la Saint-Sylvestre vont se passer en petit comité, osons nous souhaiter une heureuse fête de Noël et une bonne année. Est-ce prendre beaucoup de risques que de dire qu’elle sera meilleure que la précédente ? En tous les cas en ce qui concerne notre association, nous sommes prêts à reprendre nos activités dès que le signal sera au vert. De nombreuses activités vous sont proposées. Et comme on a fait l’impasse sur celles de 2020, vos économies vous permettront de ne pas trop compter.
Permettez-moi de vous proposer un petit texte dans cet esprit de Noël.
« … Il a choisi une étoile pour nous inviter à croire. Il a choisi la nuit pour nous proposer de le suivre. Cette étoile, point d’or dans l’encre du firmament, ne chasse pas les ténèbres. Mais elle les assume sans crainte et les habite sans peine. L’obscurité demeure mais elle est éclairée. L’étoile fait cohabiter la nuit et la lumière. Et nous invite à lever les yeux vers le ciel. Parce qu’il est venu, au cœur de la nuit noire de Noël, pour habiter de sa Présence nos vies, nos joies mais aussi nos souffrances. »
Anne-Dauphine Julliand, Panorama
Au plaisir de vous revoir bientôt en bonne forme
