Si du point de vue pandémie, l’optimisme renaissait en ce début d’été, les inondations de ce mois de juillet sont venues bouleverser la vie de plusieurs de nos amis. Je pense particulièrement à nos membres de Pepinster, Trooz et d’autres encore qui ont été touchés dans leur corps, leur tête et leurs biens.
Si on doit voir le positif de toute crise, c’est bien au niveau de la solidarité qu’il faut s’attarder. Elle fut remarquable tant entre les habitants du même coin qu’entre les personnes venues de partout.
Parlons de la solidarité et de sa manifestation. Elle ne consiste pas seulement aux nombreux coups de main dont il faut faire preuve, chose très visible, mais je pense aussi aux hébergements, aux soutiens moraux, aux dons de biens divers et aux donations aux différents organismes financiers. Cela se voit peut-être moins mais c’est tout autant indispensable.
La vie continue et il faut avancer. C’est cela qui, parfois, est interpellant. A quelques centaines de mètres de distance, on trouve des personnes l’air hébété à côté des débris et objets divers retirés de leur habitation, et d’autres attablés à une terrasse de café ou de restaurant attendant qu’on leur serve le repas.
Ce malaise, nous le ressentons chaque fois quand on découvre les drames humains qui touchent tant de monde bien loin de chez nous.
La terre continue à tourner. Ce n’est pas en se couvrant le visage et en se renfermant en pleurant que les problèmes se règleront.
Vivons avec et parmi les sinistrés. Prenons en compte leur désarroi et comportons-nous comme nous l’avons toujours fait. C’est peut-être le meilleur service qu’on puisse leur rendre.