Voyage à Porto du 3 au 9 septembre 2019

Par | Publié le |

Mardi 3 septembre 5h30’ : effervescence sur le parking Léonard à Barchon, où une septantaine de personnes, dont Mireille qui cherche déjà son collier qu’elle vient de perdre, attendent le car à destination de Zaventem, d’où ils s’envoleront vers Porto.

Après un vol sans embuche, la récupération des bagages, elle, fut tout autre. En effet deux valises sont introuvables : voilà qui commence bien !

Le problème des valises introuvables réglé par Bernard, nous faisons connaissance de Rico, notre chauffeur, et d’Héléna, notre guide pour notre séjour. Direction Amarante où nous attend l’hôtel où nous passerons trois nuits.

En toute liberté nous avons fait connaissance de cette jolie localité, tantôt en sillonnant ses petites rues, tantôt en visitant l’église San Gonçalo (vénéré par les « vieilles jeunes filles » pour trouver un mari) et la légende dit que : en tirant sur le bout du cordon ceinture de la tunique du saint, un mari sera trouvé dans l’année (j’ai remarqué que certaines dames tiraient ce cordon…allez savoir pourquoi), tantôt en découvrant la gastronomie locale dans un bar à tapas typique, avant notre premier repas à l’hôtel.

Mercredi 4 septembre : après une bonne nuit de repos et un bon petit déjeuner, direction Braga, centre religieux du Portugal, où nous visitons le centre-ville avec ses places et les beaux jardins de Santa Barbara, l’église de Santa Cruz et la Casa dos Biscainhos.

C’est un vieux funiculaire hydraulique qui nous emmènera vers le « Bom Jesus do Monte » qui est l’un des plus emblématiques monuments du Portugal. La montée des cinq sens, vers ce monument peut aussi s’effectuer à pied, et elle permet de découvrir de paliers en paliers de magnifiques fontaines représentant les cinq sens (toucher, ouïe, odorat, goût et vue).

Après un petit « chichi », direction de Guimarães, pour le repas de midi et la visite d’une cité médiévale très bien conservée. Guimarães fut la première capitale du Portugal, et le lieu de naissance du premier roi. Ce passé glorieux peut s’observer aux travers de nombreux bâtiments historiques tels que le palais des Ducs de Bragance, la place de l’Olivier ou encore par le couvent de la Miséricorde. Superbes vues sur la ville depuis la colline de Penha où un téléphérique nous a emmenés.

Jeudi 5 septembre : première journée à Porto où, accueillis par un trompettiste, et après avoir visité la cathédrale forteresse du 12éme siècle, nous déambulons dans un dédalle de ruelles avant d’arriver au pied de la tour de Clérigos que nous devons visiter, mais l’affluence est telle qu’Héléna modifiera le programme car l’attente est de plus de trente minutes.

Nous nous rendrons par les vieux quartiers à la librairie Lello et Irmao dont l’escalier aurait inspiré J.K Rowling pour Harry Potter. Ouf’ti, la file d’attente est encore plus longue que pour la tour, mais Héléna par un tour de passe-passe pourra se procurer les fameux sésames d’entrée qui nous permettront de passer avant tout le monde, au grand dam des autres touristes.

Eclairé par un splendide vitrail, l’escalier monumental est pris d’assaut par les photographes. Nous avons rejoint l’autre rive du Douro pour le repas de midi. Au menu, un Rodizio brésilien, large assortiment de viandes grillées, découpées à même l’assiette avec une dextérité déconcertante, a ravi tant nos yeux que nos papilles et que dire de l’ananas grillé au dessert, un vrai délice. Jean a trouvé le garçon bien sympa, car chaque fois qu’il levait la main, ce garçon lui apportait une bouteille de vin…!

Après-midi, visite de la façade latérale de l’église du Carmo, recouverte d’un panneau de carreaux peints par Silvestri faisant allusion au culte de Notre-Dame. Enfin, avant un bon moment de temps libre au centre-ville, nous avons visité la tour de Clérigos du haut de laquelle nous avions une vue à 360 ° sur Porto et sur l’estuaire du Douro. En soirée, spectacle de danses folkloriques portugaises.

Vendredi 6 septembre : départ en direction de la vallée du Douro en traversant les vignobles pour arriver à Lamego, petite cité épiscopale et centre de pèlerinage dans le sanctuaire Nossa Senhora dos Remedios.

Après avoir dégusté quelques variétés de jambons fumés et un, voire deux verres de vins, Rico nous conduis à Viseu pour la visite du musée de la peinture, où nous avons admiré le travail de Grao Vasco et autres peintres de sa génération, ainsi que des sculptures, meubles et céramiques.

Après le repas, route vers Anadia en passant par le parc national de Boussaco où nous ferons halte pour arpenter une partie de la superbe forêt séculaire, regroupant des centaines d’espèces exotiques et la Fonte Fria, cascade alimentée par l’une des six sources de la forêt. Logement à l’hôtel des thermes à Anadia.

Samedi 7 septembre : arrivée à Coimbra, dominée par la tour de sa vieille université. A la descente du car, étudiantes et étudiants vêtus de leur toge noire traditionnelle, vendent des crayons pour financer leurs études. Dans l’une des plus anciennes universités d’Europe, après un détour par la prisao académica (lieu ou les étudiants rentrés trop tard devaient passer la nuit), nous visitons d’abord la salle des armes et la salle dos Capelos où se réalisent encore aujourd’hui les rites d’intronisation du recteur, les remises de diplômes et des chapeaux, appelés Capelos, ornés d’un ruban de couleur en fonction de la faculté (rouge pour le droit, jaune pour la médecine, violet pour la pharmacie…) aux lauréats. A la sortie de la chapelle de style manuélien où un orgue horizontal remarquable attire notre attention. La plongée dans 30.000 ouvrages et 5.000 manuscrits, et les plafonds peints en trompe l’œil de la bibliothèque Joanina, terminent notre visite intérieure de cet édifice et nous invitent à descendre, via la grande esplanade, à pied vers la vielle ville et ses rues piétonnes pour rejoindre le restaurant pour le repas de midi.

L’après-midi, nous faisons arrêt à Aveiro, surnommée la Venise Portugaise, pour un circuit sur les canaux à bord de bateaux aux peintures multicolores avant de rejoindre notre hôtel pour le repas du soir en remerciant chaleureusement Rico, notre bon chauffeur.

Dimanche 8 septembre : Elder, notre nouveau chauffeur nous emmène au pied de la cathédrale de Porto, où le joueur de trompette est toujours là, pour un circuit pédestre débutant par le passage du célèbre pont Don Luis 1. C’est l’ingénieur belge Théophile Seyrig, collaborateur de Gustave Eiffel, qui est à l’origine de cette construction débutée en 1881 et terminée en 1888. D’une longueur de 385 mètres, son arcure mesure 172 mètres et il culmine à 45 mètres de hauteur, il pèse près de 3 tonnes.

En passant par la Rua das Flores, petite rue bordée de commerces traditionnels et de demeures du 18ème siècle aux façades blasonnées, nous rejoignons la gare Sao Bento mise en service en 1896. Le hall a été recouvert de plus de 20.000 azulejos réalisés par l’artiste Jorge Colaço. Ces azulejos représentent les traditions de Porto et l’histoire du Portugal. L’église San Francisco, dont l’intérieur est recouvert de bois doré, avec comme joyau, le retable du chœur représentant l’arbre de Jessé, sera découverte avant le passage par de la Casa do Infante, maison appartenant à la Couronne portugaise, et où est né l’infant Henriques, le navigateur.

Après le repas de midi, mini croisière sur le Douro suivie par la visite des caves de Porto de Vila Nova de Gaia. Le porto est un vin doux fortifié (enrichi en alcool) pour éviter qu’il ne se détériore pendant son transport. Le vignoble célèbre, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, qui sert à produire ce nectar, est situé à plus ou moins 100 kms de la ville, dans la région du Douro. Nous dégusterons évidemment (rien que pour ne pas mourir idiot) le Branco, le Ruby et le Tawny. Sur le chemin du retour, une salve d’applaudissement et le ban liégeois pour remercier Héléna, notre guide, qui nous quitte ce soir.

Lundi 9 septembre : Le départ de l’hôtel pour le retour est fixé à 12h45, et certains en profiteront pour flâner le long de l’estuaire du Douro et dans l’ancien quartier des pêcheurs. Le retour se passe sans encombre et sur le parking Léonard, avant de regagner nos pénates, nous nous promettons de nous retrouver lors d’un prochain voyage…

Un tout grand merci, au nom de toutes et tous, à Martine et Bernard pour la belle organisation de ce périple portugais.

Mais pour vivre cette aventure si bien contée, nous étions nombreux (69 participants) et donc partagés en deux groupes : bleu ou vert selon la couleur de nos étiquettes nominatives. Pas de quoi en faire des combats de coq, nous nous sommes croisés, amusés, réunis, selon les moments du voyage.

Nous, les « verts », étions encadrés par Marie Madeleine, un accompagnatrice portugaise volubile, très compétente, mais aussi grande défenseuse passionnelle de la cause féminine… Elle nous a amusés, instruits et parfois un peu excités par ces commentaires…Bref, ambiance assurée !

Et un tout grand merci du groupe des « verts » à Claudine et Henri pour leur encadrement discret et chaleureux pendant toute cette épopée. OBRIGADA OBRIGADO

Pour les « bleus » Nick

Pour les « verts » Jocelyne

©2023 ARC Soumagne - Nous écrire