La Grèce classique du 8 au 16 juin 2019

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Dès le premier jour, Jean Mordant, notre accompagnateur, fait le compte des participants. Nous sommes tous là, prêts à découvrir les trésors de la Grèce antique - et …actuelle !


Le premier dépaysement rencontré est celui du climat : on annonce 39° à Athènes ! Ce premier jour sera le plus chaud ! Nous nous habituerons progressivement à cette chaleur, et puis, quel confort de se dire le matin que c’est parti toute la journée pour le beau fixe…

Chaque participant porte sans doute un intérêt différent aux témoins de l’Antiquité, mais je pense que les sites visités nous ont ravis, que ce soit le premier stade Olympique rencontré lors du trajet en car vers l’hôtel, ou l’Acropole avec son musée visités le lendemain, sans oublier le musée de la ville d’Athènes, tous ces lieux détiennent des pièces sans pareil. La ville antique n’est cependant pas le seul aspect que nous découvrons à Athènes. Au pied de l’Acropole, nous déambulons dans le vieux quartier de la Plaka, avec ses églises byzantines aux icônes finement travaillées et toujours très vénérées par les orthodoxes, et ses ruelles étroites où les commerçants nous interpellent - la concurrence est grande ! On retrouve des articles semblables d’un magasin à l’autre - made in Greece ? La réponse reste en suspens.

Nombreux sont les membres du groupe qui achètent un chapeau ! Celui-ci se révèle bien utile contre les ardeurs du soleil. (« Il est piquant » dixit notre guide) L’étape suivante nous emmène à Delphes, autre site mythique célèbre. La route, longée de lauriers roses et blancs, traverse un paysage montagneux, c’est joli, vraiment !

Delphes et son sanctuaire, le grand temple d’Apollon, le théâtre, et pour ceux qui tiennent le coup, le grand stade, après une montée raide ! Le petit musée archéologique nous procure ensuite fraîcheur et heureuses surprises : la colonne des danseuses, et bien sûr le fameux Aurige en bronze, dont le visage, magnifiquement conservé, est fascinant… Le monastère d’Ossios Lukas, visité au retour, est un vrai bijou !

Parmi les îles du golfe saronique, c’est l’île de Hydra qui nous plaira le plus, elle est restée plus fidèle à la tradition des îles grecques, présente moins de magasins et ses ruelles sont entourées de belles maisons fleuries - lauriers roses, blancs, bougainvilliers - pour le plus grand plaisir des photographes ! Pas de voitures sur cette île, quel luxe !

Envol vers Rhodes et son palais des Grands Maîtres -où nous admirons de nombreuses mosaïques - Rhodes reste un souvenir marquant, chacun profitera de son temps libre pour voir le port ou un petit musée avec des icônes anciennes, un autre contenant des poteries, des panneaux en bois aux décors galants. Le car nous permet de visiter Lindos, la ville et surtout sa forteresse-très beau site ! - De là-haut, les templiers, et avant eux, ceux qui avaient construit le sanctuaire, pouvaient déceler le moindre mouvement sur la mer, ainsi les pirates n’arrivaient pas à approcher sans être vus.

Un arrêt à Asklepios nous permet de « lire » des histoires bibliques sur les murs de la petite église de la Dormition de la vierge grâce aux peintures recouvrant les murs, c’est tout simplement superbe ! Et la dernière étape du jour se fait à Archangélos, où nous vivons un évènement local bien sympathique : la préparation par les femmes de la fête de la Pentecôte, l’une ou l’autre apportant à l’église un gâteau fait de sucre et d’amandes, dont la décoration retient notre attention, c’est artistique ! Elles sont joyeuses, elles rient, et elles nous laissent une image positive de cet endroit ! Le dernier jour est libre. Shopping, flâneries dans les quartiers non vus, baignade dans la mer Egée - bonne, mais très salée - marche le long de la mer ou visite de l’aquarium, les possibilités n’ont pas manqué !

Il n’est pas possible de clore ce compte-rendu sans parler de la cuisine grecque, que nous avons appréciée -ou non- suivant les restaurants, les lieux où ceux-ci se trouvaient- nous n’avons en tout cas pas été privés de légumes, ni d’huile d’olive, ni de fêta, toutes bonnes choses plus ou moins bien accommodées. Je cite le restaurant du port du Pirée, en bord de mer, aéré à souhait, où nous avons dégusté une dorade excellente ! Ce voyage s’est déroulé dans la bonne humeur et la convivialité ; nous avons fait rapidement connaissance, entre autres grâce aux petites étiquettes vertes distribuées par Jean.

Notre guide locale, en dépit de ses connaissances en histoire et en archéologie, n’a malheureusement pas toujours réussi à nous les communiquer par manque de concision.

Ce compte-rendu considère surtout le côté touristique, le ‘beau visage ‘du pays

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